Spandri, F. (2013). Du malaise existentiel à la panacée économique : Stendhal, Balzac, l’'improper', l’argent. ROMANTISME, 160, 99-112.

Du malaise existentiel à la panacée économique : Stendhal, Balzac, l’'improper', l’argent

SPANDRI, FRANCESCO
2013-01-01

2013
La rencontre de l’improper et de l’argent permet de tracer une courbe tout à fait intéressante par ses propriétés dialogiques. Cette courbe part de "Rome, Naples et Florence" (1826) de Stendhal et vient aboutir du côté le plus escarpé de l’œuvre de Balzac, celui qui dans "La Comédie humaine" tombe sur l'étincelante "Maison Nucingen". Ce sont ici deux discours qui se répondent, se complètent et se corrigent l’un l’autre. Pour le Voyageur qui parcourt l’Italie, l’improper, c’est le féroce culte du rang professé par l’Anglais. Or dans "La Maison Nucingen" cet improper venu d’Outre-Manche change nécessairement de statut. Il cesse d’être esquisse d’un portrait sombre et pessimiste de l’homme moderne pour devenir « omniconvenance », carte blanche donnée à l’argent.
Spandri, F. (2013). Du malaise existentiel à la panacée économique : Stendhal, Balzac, l’'improper', l’argent. ROMANTISME, 160, 99-112.
File in questo prodotto:
Non ci sono file associati a questo prodotto.

I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.

Utilizza questo identificativo per citare o creare un link a questo documento: https://hdl.handle.net/11590/135585
Citazioni
  • ???jsp.display-item.citation.pmc??? ND
  • Scopus ND
  • ???jsp.display-item.citation.isi??? ND
social impact