Si le fantastique peut se définir, comme l'écrit Irène Bessière, comme 'une technique d'évasion sémantique', le nom Colobraro s'offre d'emblée en guise d'une arabesque de significations où les caprices du hasard travaillent des 'signatures' qui tissent des coincidences énigmatiques et mystérieuses. L'investigation étymologique se révèle de très grand intéret, laissant deviner la contamination du 'haut' - columbarum, soit règne des pigeons - et du 'bas' - colubrarium, règne des serpents. En s'appuyant sur l'étude de Gilbert Durand sur 'Les structures anthropologhiques de l'imaginaire', le texte montre comment Colobraro, en passant par une texture phonico-sémantique très symptomatique, se révèle etre la terre par excellence de l' 'affascino', c'est-à-dire de l'inquiétant - et de l'inquiétante étrangeté.
Santone, L. (2007). D'Otranto à Colobraro: pierres de reve. La double reverie de la pierre et du nom. In Dans la terre de la magie et du fantastique: Colobraro (pp.35-55). Roma : Nuova Arnica Editrice.
D'Otranto à Colobraro: pierres de reve. La double reverie de la pierre et du nom
SANTONE, LAURA
2007-01-01
Abstract
Si le fantastique peut se définir, comme l'écrit Irène Bessière, comme 'une technique d'évasion sémantique', le nom Colobraro s'offre d'emblée en guise d'une arabesque de significations où les caprices du hasard travaillent des 'signatures' qui tissent des coincidences énigmatiques et mystérieuses. L'investigation étymologique se révèle de très grand intéret, laissant deviner la contamination du 'haut' - columbarum, soit règne des pigeons - et du 'bas' - colubrarium, règne des serpents. En s'appuyant sur l'étude de Gilbert Durand sur 'Les structures anthropologhiques de l'imaginaire', le texte montre comment Colobraro, en passant par une texture phonico-sémantique très symptomatique, se révèle etre la terre par excellence de l' 'affascino', c'est-à-dire de l'inquiétant - et de l'inquiétante étrangeté.I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.